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Morue franche

GRANDEUR :

De 1 à 2 m.

ESPÉRANCE DE VIE :

25 ans.

CYCLE DE VIE :

Maturité sexuelle entre 3 et 7 ans, avec une taille de 35 à 85 cm.

Le frai a lieu au printemps autour de 150 m de profondeur, possiblement tous les ans.

Une femelle de 1 mètre peut pondre dans la colonne d’eau environ 5 millions d’œufs. Toutefois, moins d’un œuf par million deviendra une morue mature.

Photographie d'une morue dans l'eau, des rochers en arrière-plan.
La morue franche est assez reconnaissable grâce à son barbillon.
Crédit : Robert Baronet, photo prise dans les bassins d'Exploramer, en 2010.

Dans la colonne d’eau, jusqu’à 200 m de profondeur.

Les juvéniles restent proches du fond, en eau moins profonde, dans des herbiers côtiers qui les protègent des prédateurs.

PROIES :

Mollusques
Calmars
Crabes
Harengs
Capelans
Lançons
Sébastes

Selon son stade de vie, la morue n’aura pas la même place dans le réseau trophique. Les alevins se nourrissent de plancton, de larves et de petits crustacés. Les jeunes morues adultes mangent des crevettes et des petits homards. La morue adulte, de son côté, est un prédateur vorace.

PRÉDATEURS :

Phoques
Requins
Oiseaux marins

ENGINS :

Filet maillant, palangre, chalut, jigger, ligne à main.

RÈGLEMENTATIONS :

  • Moratoire depuis 1992
  • Quota de 1 000 tonnes au nord du golfe du Saint-Laurent

Dans les régions maritimes du Québec, la morue était le pilier économique. La pêche s’est développée grâce à cette espèce. Elle a tellement été pêchée que sa biomasse s’est effondrée. Depuis 2010, la morue est désignée « en voie de disparition » par le COSEPAC. En 2023, la population du sud du golfe a continué de diminuer. Celle du nord du golfe semblait se porter un peu mieux.

BIENFAITS :

Les vertus de l’huile de foie de morue sont reconnues depuis longtemps : source de vitamines A et D, cure contre la fatigue, préservation de la vue, de la peau, etc.

UTILISATION :

Texture tendre, goût délicat et légèrement sucré. Chair blanche, sans arêtes.

Chair blanche maigre, humide et floconneuse.

La morue était historiquement exportée séchée et salée vers l’Europe. De leur côté, les Gaspésiens préparaient des mets avec les restes, c’est-à-dire la tête, les bajoues ou encore la langue. Certains chefs continuent de faire vivre ces recettes.

La morue fait partie intégrante de la culture culinaire gaspésienne et québécoise. Comme il est toutefois un poisson en voie de disparition, en attendant son retour, notre conseil serait de consommer une autre espèce, comme le merlu argenté, par exemple.

NOS CONSEILS CULINAIRES :

  • Étant donné son statut en voie de disparition, nous ne conseillons pas de consommer de la morue.
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