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Les oméga-3 marins

Les poissons, les fruits de mer mais aussi les algues et les phoques sont des aliments remplis d’éléments essentiels pour notre santé.

Ils contiennent, par exemple, des acides gras oméga-3. Et pas n’importe lesquels…

Parmi les 11 types d’oméga-3 existants, deux se retrouvent exclusivement dans les produits marins: l’acide eicosapentanoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Le premier a des propriétés anti-inflammatoires et aide à l’équilibre émotionnel. Quant au deuxième, il participe au développement du cerveau et est aussi bon pour le cœur et les yeux.

Comme le corps ne produit pas ces éléments, manger des produits marins, incluant les algues, permet d’éviter une carence en oméga-3. Il est d’ailleurs conseillé de les intégrer une ou deux fois par semaine dans notre menu pour en retirer des bienfaits.

Indice oméga-3 (2012-2013)

Baromètre horizontal représentant l'indice d'oméga-3. Sous 4 %, indication d'un risque élevé de maladie coronarienne, au-dessus de 8 %, indication d'un faible risque de maladie coronarienne. Le niveau moyen de la population canadienne est situé à 4,5 %.
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En 2012-2013, la population canadienne âgée entre 20 et 79 ans avait un indice oméga-3 moyen de 4,5 %. Celui-ci représente le taux d’EPA et de DHA par rapport à l’ensemble des acides gras dans le sang.
Source : Statistique Canada, 2015

Des aliments bons pour le corps et l’esprit

Manger rime avec plaisir, celui de nos papilles mais aussi celui de notre corps tout entier.

Les oméga-3, ça ne sont pas les seuls atouts des produits marins. Ces derniers contiennent aussi tous une quantité importante de vitamine B12. Celle-ci est essentielle pour le bon fonctionnement de notre cerveau et de notre système nerveux.

Une alternative pour les personnes végétaliennes

La vitamine B12 est présente habituellement dans les produits d’origine animale. Les céréales, les fruits et les légumes n’en contiennent pas ou très peu. Pourtant, les algues, elles, en contiennent une quantité importante. Une bonne nouvelle pour les personnes végétaliennes qui peuvent, grâce à ces produits, éviter les carences en vitamine B12.

Pas encore convaincu?

La liste des bienfaits des produits marins ne s’arrête pas là. Ils en ont encore beaucoup sous la nageoire.

Oméga-3

Les oméga-3 sont des acides gras bons pour le cœur et le cerveau. Ils les protègent en prévenant les inflammations et aident le cerveau à se développer.

Ces éléments nutritifs sont particulièrement présents dans le flétan du Groenland et le thon rouge.

Vitamine D

La vitamine D apporte de la résistance à nos os et aide à la formation de nos dents.

Cette vitamine est naturellement produite par notre corps lorsqu’il est exposé au soleil, mais elle est aussi très présente dans le flétan atlantique, le hareng et le maquereau.

Fer

Le fer est un minéral essentiel pour la santé de notre sang.

Il doit être consommé de manière quotidienne. Alors pour varier les plaisirs, tu le retrouveras en grande quantité dans plusieurs produits marins tels que le phoque, la mye commune, l’huître, le crabe commun ou encore, la moule.

Vitamine A

Essentielle pour la vue et le système immunitaire, la vitamine A aide à lutter contre le vieillissement des cellules.

Cette vitamine peut être trouvée en quantité intéressante dans quelques produits marins tels que l’anguille et l’esturgeon.

Équivalence et différence

Certains produits de la mer mériteraient une place régulière dans notre alimentation, comme les algues ou la viande de phoque, par exemple.

Ces produits peuvent être une bonne solution de remplacement à d’autres produits, en plus d’ajouter de la variété dans notre assiette.

Les algues

Naturellement riches en fibres et minéraux, les algues représentent un bel atout pour notre santé. Elles agiraient non seulement sur la réduction de la pression artérielle, mais auraient des effets bénéfiques sur le cerveau, sur le microbiote intestinal et même sur la prévention des maladies cardiométaboliques comme le diabète, l’obésité, ou encore les infarctus.

Schéma représentant des équivalences de nutriments entre les algues et d'autres aliments. Pour une description détaillée, accède au texte alternatif détaillé en dessous de cette image.
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Manger une portion d’algues séchées procure au corps l’équivalent de plusieurs autres aliments.
Source : Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec – INAF – Université Laval, 2023.

Texte alternatif détaillé

Au centre, une illustration d’une laminaire sucrée et d’une main de mer palmée.

Le schéma illustre que une tasse séchée de ces algues est équivalent:

  • au potassium apporté par 2 à 4 tasses de betteraves bouillies;
  • aux fibres apportées par 1/2 tasse de poires non épluchées;
  • aux glucides de 1/3 à 1/2 tasse de carottes crues;
  • au calcium de 1/4 à 1/2 tasse de Soya rôti à sec;
  • au fer de 1/2 tasse de haricots blancs en conserve;
  • au magnésium de 1/4 à 1/2 tasse d’épinards bouillis;
  • et aux protéines de 1/8 tasse d’édamames bouillis.

Le phoque

En ajoutant la viande de phoque dans ton menu, tu apportes de nombreux nutriments à ton organisme: protéines, fer, zinc, magnésium ou encore vitamine B12.

Comparativement à la viande de poulet, de porc ou de bœuf, par exemple, la viande de phoque fait preuve de certains avantages non négligeables sur le plan nutritionnel.

Illustration d'une balance représentant la teneur en calcium. Sur le plateau le plus bas se trouve une poule avec la mention 78,4 mg. Sur le plateau le plus haut se trouve un phoque avec la mention 591 mg.
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La viande de poulet est celle qui contient le plus de calcium comparé au bœuf et au porc. Pourtant, la viande de phoque la dépasse, et de loin.
Source : Produits de Phoque Canadien
Illustration d'une balance représentant la teneur en lipides. Sur le plateau le plus bas se trouve un phoque avec la mention 1,2 g. Sur le plateau le plus haut se trouve un cochon avec la mention 7,2 g.
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La viande de phoque ne contient presque pas de matière grasse. Elle est une excellente source alternative et naturelle de protéines face aux autres viandes comme celle du porc.
Source : Produits de Phoque Canadien
Illustration d'une balance représentant la teneur en fer. Sur le plateau le plus bas se trouve un bœuf avec la mention 1,9 mg. Sur le plateau le plus haut se trouve un phoque avec la mention 64 mg.
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La viande de phoque est très nutritive, avec une teneur en fer exceptionnelle comparativement aux autres viandes comme celle du bœuf, idéale pour la santé des femmes.
Source : Produits de Phoque Canadien

Pas de « oui mais »

En matière de produits marins, un des freins à leur consommation est relié à l’inquiétude face aux métaux lourds comme le mercure.

Pas de stress à avoir au Québec!

Tous les produits marins que nous retrouvons dans les épiceries ou chez le poissonnier, viande de phoque comprise, sont testés et répondent aux normes canadiennes en matière de santé et de sécurité alimentaire.

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Pourquoi manger des produits marins? Peuvent-ils remplacer d’autres aliments en termes de nutriments? Sont-ils vraiment bons pour notre santé?
Six professionnels mettent de l’avant les algues et les produits du phoque et nous explique l’intérêt de les ajouter à notre alimentation…

Informations

Durée de la vidéo : 5 minutes et 46 secondes

Lieux et dates de tournage : Gaspésie, 2022 et Îles-de-la-Madeleine et Québec, 2023

Extrait d’entrevues réalisées par : Jean-Sébastien Laliberté et Maylis Persoons, muséologues à Exploramer

Vidéaste et monteur : Guillaume Lévesque, Les productions de la Morue Salée

Vidéos sous-marines : Jean-Christophe Lemay

Personnes interviewées :

  • Véronique Provencher, Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF)
  • Réjean Vigneau, Boucherie Côte à Côte
  • Gil Thériault, Association de chasseurs de phoques Intra-Québec (ACPIQ)
  • Lucie Beaulieu, Université Laval
  • Éric Tamigneaux, École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ)
  • Antoine Nicolas, Un océan de saveurs

Crédit : Exploramer, 2024

Transcription

[Musique de fond, plan sur un bâtiment, vu de l’extérieur, puis sur l’enseigne externe de l’institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval.]

Véronique Provencher : Ici, au Québec, il y a quand même plusieurs normes en lien avec la production, la transformation alimentaire.

[Plan sur Véronique Provencher, musique s’arrête.]

Fait que, déjà, au niveau, si on veut, de la perception positive, on se sent sécurité, si on veut. Parce que nos normes vont faire en sorte que la réglementation, l’affichage, par exemple, des ingrédients, tout ça est obligatoire sur les différents produits qu’on achète.

[Vue d’une étiquette de Loup-marin fumé cuit puis caméra qui descend sur la viande contenue dans l’emballage, musique reprend.]

Donc, ça met en sécurité, si on veut, le consommateur.

[Plans successifs sur des produits de loup-marin.]

La valeur nutritive reste quand même, tu sais, un aspect important à avoir en tête pour faire aussi des choix qui sont meilleurs pour notre santé.

[Plan sur un Réjean Vigneau qui découpe de la viande puis qui passe un morceau à un homme.]

Réjean Vigneau : Si t’as une viande, qu’il faut que tu t’alimentes, parce que tu trouves que ton taux de fer est trop bas parce que tu trouves que t’as pas assez de protéines.

[Plan sur Réjean qui parle.]

Puis que tu veux répondre à toutes tes interrogations. Mais c’est la viande de phoque. Elle répond à tout ça. Et c’est pas moi qui le dis, on se le fait dire par des professionnels.

[Plan sur Gil Thériault, assis en extérieur.]

Gil Thériault : On a fait beaucoup d’études à ce niveau-là. Puis ce qu’on s’est aperçu en fait, c’est que généralement les contaminants, puis c’est la même chose dans tous les mammifères, y compris l’être humain, les contaminants se ramassent d’abord dans les graisses en fait, dans les tissus adipeux. Et dans certains organes filtreurs, par exemple le rein ou le foie, mais pas dans le muscle.

[Plans rapprochés sur la découpe d’une viande.]

Mais des éléments dangereux dans le phoque, de toutes les études qu’on a faites jusqu’à maintenant, c’est simplement d’éviter justement le foie des adultes, les reins. Certains organes, c’est sûr que plus l’animal est vieux, plus il y a d’accumulation des matières dangereuses. Côté nutritif, il n’y a aucune comparaison avec les viandes, justement, d’abattoir.

[Retour sur Gil.]

Tu sais, le bœuf, le porc et le poulet, je veux dire, tu te fais un pad thaï avec les trois, puis t’es pas vraiment sûr qu’est ce qui est quoi, là, souvent. Ça finit, ça n’a plus de saveur. Les viandes sauvages, phoque y compris, c’est complètement autre chose. T’as des saveurs vraiment particulières à ces viandes-là. Puis au niveau nutriments, c’est incomparable. C’est à nouveau pas d’hormones, pas d’antibiotiques.

[Plan sur une main qui transfère de la viande d’une assiette à une poêle chaude puis sur des brochettes de viande dans une poêle.]

Réjean : On veut que le monde goûte de cette viande-là qui est tellement bonne, puis tellement bonne pour la santé.

Puis en même temps, c’est la viande la plus écoresponsable que tu mangeras jamais de ta vie. C’est pas comme quand tu vois, je veux rien dénigrer, en parlant du poulet, en parlant de bœuf, j’ai une boucherie, écoute !

[Plan sur Réjean.]

Mais c’est pas pareil.

[Plan sur Véronique, assise en extérieur.]

Véronique : Les Québécois, de plus en plus, je pense, ont à cœur de bien manger. Fait qu’il y a quand même un intérêt envers la saine alimentation. Par contre, il y a souvent ce qu’on appelle un écart entre ce qu’on sait puis ce qu’on fait en réalité. Ce qui fait que les gens, finalement, mangent relativement bien, je dirais. Avec des sous-groupes de la population qui sont parfois plus vulnérables. Pour lesquels les facteurs, par exemple, socio-économiques, donc l’accès économique à des aliments sains, va parfois être plus difficile.

[Plan sur Éric Tamigneaux en visioconférence, musique reprend.]

Éric Tamigneaux : Dans l’évolution des habitudes alimentaires, je pense que les gens reconnaissent que… Les gens cherchent des produits naturels, des produits sains. Ils accordent de l’importance aux produits santé.

[Vue sous-marine sur diverses algues, accrochées à un rocher.]

Et donc, les algues, c’est un légume marin, donc ça a un arôme, ça a une couleur, ça a une texture qui est différente de celle des légumes terrestres. Ça a beaucoup de propriétés nutritionnelles intéressantes. C’est riche en antioxydants. Certaines algues sont extrêmement riches en protéines, comme le nori par exemple. Il y a plus, par 100 grammes de nori, il y a plus de protéines que dans 100 grammes de steak.

[Retour sur Éric.]

Une autre raison d’utiliser les algues ou l’incorporer, c’est que ça vient démultiplier ou amplifier les saveurs dans le plat dans lequel on les ajoute.

[Vue sous-marine sur diverses algues.]

Antoine Nicolas : Les algues, il faut vraiment voir qu’on est comme un légume de mer, d’une certaine mesure. C’est un végétal qui vit sous l’eau, dans la mer, donc on est vraiment sur un légume de mer.

[Plan sur Antoine Nicolas qui parle, musique s’estompe.]

La mer est salée. Fait qu’elles sont forcément plus concentrées, en fait, que les végétaux terrestres en minéraux en particulier, vitamines aussi.

[Vue sous-marine sur des algues avec plein de petits poissons nageant par-dessus.]

On est tellement concentré que on est quasiment à mi-chemin entre un complément alimentaire puis même, des fois, voir, un médicament. Tu sais, si on prend les algues vertes, par exemple, il y a vraiment beaucoup plus de fer dedans.

[Retour sur Antoine.]

Jusqu’à 2700% de vos apports en fer recommandés sur 15 grammes, par exemple. Santé Canada parle de 15 grammes par portion pour les algues. Et puis, on a du magnésium, du calcium et de la B12 également dans les algues vertes. Les autres familles, c’est les rouges et les brunes. Dans les rouges, on a aussi plus de protéines. Vert et rouge, on a plus de protéines.

[Vue sous-marine sur des algues brunes, musique reprend.]

On a de la B12 aussi. Et dans les brunes, en fait, elles sont plus riches en iodes globalement.

Lucie Beaulieu : Depuis plusieurs années, on voit un engouement pour les algues.

[Plan sur deux sachets d’épices puis sur deux pots relish de mer et mélange à tartare.]

Les consommateurs s’y intéressent, sont curieux. Le fait aussi qu’on parle de plus en plus des effets santé des algues, ça, ça pique la curiosité.

[Plan sur Lucie Beaulieu qui parle, dans une cuisine.]

Puis les chercheurs aussi peuvent s’intéresser de plus en plus, je vois, pour ce qui est protéines végétales. Parce que, on voit que on essaie de trouver des alternatives aux protéines animales, mais aussi on essaie de trouver d’autres sources de protéines. Parce que la population est grandissante mondialement. Donc c’est comme une source de protéines alternative.

[Plan rapproché sur des algues vertes séchées suivi de plans rapprochés successifs sur des paquets d’algues séchées, musique s’intensifie.]

[Logo Exploramer.]

[Musique de fond s’arrête.]

Une consommation cyclique

Tout comme les fruits et les légumes, les produits marins peuvent avoir une saisonnalité.

En matière de saisonnalité des produits marins, la période de reproduction peut jouer un rôle clé. Certaines pêches se voient fermées durant cette période afin de ne pas entraver le renouvellement de l’espèce.

Outre la reproduction, la migration des espèces joue également un rôle. Eh oui, toutes les espèces ne sont pas dans le Saint-Laurent à longueur d’année. Difficile donc de consommer fraîche une espèce partie ailleurs.

Les Premières Nations étaient bien conscientes de ces réalités et adaptaient déjà leur consommation en fonction des saisons.

Calendrier de saisonnalité Mi’gmaq pour les activités de pêche, de cueillette et de chasse. Pour une description détaillée, accède au texte alternatif détaillé en dessous de cette image.
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À chaque saison, son espèce. Les Mi’gmaqs suivaient le rythme de la nature pour leur pêche. Ainsi, ils consommaient des espèces différentes selon la période de l’année.

Source : Dir. Charles A. Martijn, Les Micmacs et la mer, Recherches amérindiennes au Québec, 1986.

Texte alternatif détaillé

Calendrier circulaire de saisonnalité Mi’gmaq.

Les 12 mois sont répartis dans un premier cercle. Un deuxième cercle autour est composés d’illustration d’espèces, réparties en fonction des mois:

  • le poulamon est pêché entre mi-décembre et mi-janvier;
  • le phoque gris est chassé de mi-janvier à mi-février;
  • le phoque du Groenland est chassé entre mi-février et mi-mars;
  • le gaspareau, l’éperlan et l’esturgeon sont pêchés entre mi-mars et mi-juin;
  • le ramassage de mollusques a lieu entre mi-juin et mi-septembre;
  • la pêche à l’anguille a lieu fin septembre;
  • et finalement, le saumon est pêché entre octobre et novembre.

Un moment de récolte déterminant pour le Kombu royal

En 2019, des chercheurs de l’Université Laval ont analysé les composants nutritionnels de laminaires sucrées provenant des cultures de l’AGHAMW, dans la baie des Chaleurs. Les algues récoltées en mai avaient une composition chimique, minérale et bioactive plus favorable que les algues récoltées en juin. Elles contenaient notamment plus de protéines, d’iode, de fer. Cette variation s’explique par les facteurs environnementaux changeant au fil des mois.

Depuis, les pratiques et les volumes pêchés ont changé. Les zones de pêche se sont étendues.

Pourtant, le respect de cette saisonnalité, dans les régulations comme dans la consommation, reste crucial pour profiter des produits au meilleur de leur composition, tout en respectant le cycle de la biodiversité.

Grâce à la diversité d’espèces comestibles présentes dans le Saint-Laurent, avoir une alimentation équilibrée toute l’année est à notre portée, tout en variant les plaisirs.

En plus, certains outils peuvent t’aider à choisir les bons produits. Comment les reconnaître?

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