[Musique de fond, plan sur un bâtiment, vu de l’extérieur, puis sur l’enseigne externe de l’institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval.]
Véronique Provencher : Ici, au Québec, il y a quand même plusieurs normes en lien avec la production, la transformation alimentaire.
[Plan sur Véronique Provencher, musique s’arrête.]
Fait que, déjà, au niveau, si on veut, de la perception positive, on se sent sécurité, si on veut. Parce que nos normes vont faire en sorte que la réglementation, l’affichage, par exemple, des ingrédients, tout ça est obligatoire sur les différents produits qu’on achète.
[Vue d’une étiquette de Loup-marin fumé cuit puis caméra qui descend sur la viande contenue dans l’emballage, musique reprend.]
Donc, ça met en sécurité, si on veut, le consommateur.
[Plans successifs sur des produits de loup-marin.]
La valeur nutritive reste quand même, tu sais, un aspect important à avoir en tête pour faire aussi des choix qui sont meilleurs pour notre santé.
[Plan sur un Réjean Vigneau qui découpe de la viande puis qui passe un morceau à un homme.]
Réjean Vigneau : Si t’as une viande, qu’il faut que tu t’alimentes, parce que tu trouves que ton taux de fer est trop bas parce que tu trouves que t’as pas assez de protéines.
[Plan sur Réjean qui parle.]
Puis que tu veux répondre à toutes tes interrogations. Mais c’est la viande de phoque. Elle répond à tout ça. Et c’est pas moi qui le dis, on se le fait dire par des professionnels.
[Plan sur Gil Thériault, assis en extérieur.]
Gil Thériault : On a fait beaucoup d’études à ce niveau-là. Puis ce qu’on s’est aperçu en fait, c’est que généralement les contaminants, puis c’est la même chose dans tous les mammifères, y compris l’être humain, les contaminants se ramassent d’abord dans les graisses en fait, dans les tissus adipeux. Et dans certains organes filtreurs, par exemple le rein ou le foie, mais pas dans le muscle.
[Plans rapprochés sur la découpe d’une viande.]
Mais des éléments dangereux dans le phoque, de toutes les études qu’on a faites jusqu’à maintenant, c’est simplement d’éviter justement le foie des adultes, les reins. Certains organes, c’est sûr que plus l’animal est vieux, plus il y a d’accumulation des matières dangereuses. Côté nutritif, il n’y a aucune comparaison avec les viandes, justement, d’abattoir.
[Retour sur Gil.]
Tu sais, le bœuf, le porc et le poulet, je veux dire, tu te fais un pad thaï avec les trois, puis t’es pas vraiment sûr qu’est ce qui est quoi, là, souvent. Ça finit, ça n’a plus de saveur. Les viandes sauvages, phoque y compris, c’est complètement autre chose. T’as des saveurs vraiment particulières à ces viandes-là. Puis au niveau nutriments, c’est incomparable. C’est à nouveau pas d’hormones, pas d’antibiotiques.
[Plan sur une main qui transfère de la viande d’une assiette à une poêle chaude puis sur des brochettes de viande dans une poêle.]
Réjean : On veut que le monde goûte de cette viande-là qui est tellement bonne, puis tellement bonne pour la santé.
Puis en même temps, c’est la viande la plus écoresponsable que tu mangeras jamais de ta vie. C’est pas comme quand tu vois, je veux rien dénigrer, en parlant du poulet, en parlant de bœuf, j’ai une boucherie, écoute !
[Plan sur Réjean.]
Mais c’est pas pareil.
[Plan sur Véronique, assise en extérieur.]
Véronique : Les Québécois, de plus en plus, je pense, ont à cœur de bien manger. Fait qu’il y a quand même un intérêt envers la saine alimentation. Par contre, il y a souvent ce qu’on appelle un écart entre ce qu’on sait puis ce qu’on fait en réalité. Ce qui fait que les gens, finalement, mangent relativement bien, je dirais. Avec des sous-groupes de la population qui sont parfois plus vulnérables. Pour lesquels les facteurs, par exemple, socio-économiques, donc l’accès économique à des aliments sains, va parfois être plus difficile.
[Plan sur Éric Tamigneaux en visioconférence, musique reprend.]
Éric Tamigneaux : Dans l’évolution des habitudes alimentaires, je pense que les gens reconnaissent que… Les gens cherchent des produits naturels, des produits sains. Ils accordent de l’importance aux produits santé.
[Vue sous-marine sur diverses algues, accrochées à un rocher.]
Et donc, les algues, c’est un légume marin, donc ça a un arôme, ça a une couleur, ça a une texture qui est différente de celle des légumes terrestres. Ça a beaucoup de propriétés nutritionnelles intéressantes. C’est riche en antioxydants. Certaines algues sont extrêmement riches en protéines, comme le nori par exemple. Il y a plus, par 100 grammes de nori, il y a plus de protéines que dans 100 grammes de steak.
[Retour sur Éric.]
Une autre raison d’utiliser les algues ou l’incorporer, c’est que ça vient démultiplier ou amplifier les saveurs dans le plat dans lequel on les ajoute.
[Vue sous-marine sur diverses algues.]
Antoine Nicolas : Les algues, il faut vraiment voir qu’on est comme un légume de mer, d’une certaine mesure. C’est un végétal qui vit sous l’eau, dans la mer, donc on est vraiment sur un légume de mer.
[Plan sur Antoine Nicolas qui parle, musique s’estompe.]
La mer est salée. Fait qu’elles sont forcément plus concentrées, en fait, que les végétaux terrestres en minéraux en particulier, vitamines aussi.
[Vue sous-marine sur des algues avec plein de petits poissons nageant par-dessus.]
On est tellement concentré que on est quasiment à mi-chemin entre un complément alimentaire puis même, des fois, voir, un médicament. Tu sais, si on prend les algues vertes, par exemple, il y a vraiment beaucoup plus de fer dedans.
[Retour sur Antoine.]
Jusqu’à 2700% de vos apports en fer recommandés sur 15 grammes, par exemple. Santé Canada parle de 15 grammes par portion pour les algues. Et puis, on a du magnésium, du calcium et de la B12 également dans les algues vertes. Les autres familles, c’est les rouges et les brunes. Dans les rouges, on a aussi plus de protéines. Vert et rouge, on a plus de protéines.
[Vue sous-marine sur des algues brunes, musique reprend.]
On a de la B12 aussi. Et dans les brunes, en fait, elles sont plus riches en iodes globalement.
Lucie Beaulieu : Depuis plusieurs années, on voit un engouement pour les algues.
[Plan sur deux sachets d’épices puis sur deux pots relish de mer et mélange à tartare.]
Les consommateurs s’y intéressent, sont curieux. Le fait aussi qu’on parle de plus en plus des effets santé des algues, ça, ça pique la curiosité.
[Plan sur Lucie Beaulieu qui parle, dans une cuisine.]
Puis les chercheurs aussi peuvent s’intéresser de plus en plus, je vois, pour ce qui est protéines végétales. Parce que, on voit que on essaie de trouver des alternatives aux protéines animales, mais aussi on essaie de trouver d’autres sources de protéines. Parce que la population est grandissante mondialement. Donc c’est comme une source de protéines alternative.
[Plan rapproché sur des algues vertes séchées suivi de plans rapprochés successifs sur des paquets d’algues séchées, musique s’intensifie.]
[Logo Exploramer.]
[Musique de fond s’arrête.]