Passer au contenu principal

Des vagues d’informations

Pour pouvoir consommer des produits locaux, il faut savoir les repérer.

Plusieurs indications peuvent se trouver sur un emballage : nom de l’espèce, type d’engin, zone de pêche, origine du produit, certifications, pêche durable, etc.

Bien identifier le produit, c’est important. Mais savoir retracer son chemin de la mer à l’assiette, c’est primordial pour faire des choix éclairés. Or, ce n’est pas l’information la plus facile à obtenir. Plus le nombre d’intermédiaires dans la chaîne économique est élevé, plus il est difficile de repérer le point de départ. De plus, des produits importés peuvent se mélanger aux produits locaux en cours de route.

Tout ça peut vite devenir confus. Toutefois, ces informations permettent de s’assurer de la qualité, de la salubrité et de la provenance des produits.

Illustration représentant, en haut à gauche un bateau vert avec un drapeau québécois et la mention « Pêché au Québec », en haut à droite un bateau jaune avec un globe terrestre et la mention « Pêché ailleurs ». Des flèches des deux bateaux mènent à une usine de transformation au milieu, munie d'un drapeau québécois. Une flèche avec la mention « Transformé au Québec » mène de l'usine vers un kiosque de poissonnerie. Une flèche relie la mention « Pêché au Québec » au kiosque de poissonnerie.
icone représentant un livre
Il faut être vigilant car un produit transformé au Québec peut être fait à partir de produits québécois ainsi que de produits importés. « Transformé au Québec » ne veut donc pas automatiquement dire que l’espèce a été pêchée dans le Saint-Laurent.

Du global...

Les certifications te permettent de rapidement faire un premier tri dans toutes les informations indiquées sur les emballages.

Grâce à un logo, tu peux directement savoir si le produit été pêché de manière durable, s’il est éthique, d’où il vient, etc. Et ainsi choisir celui qui correspond le mieux à tes valeurs.

À l’échelle internationale, il existe trois principaux logos pour les produits aquatiques: deux certifications et un écoguide. Ils t’aideront à repérer les produits issus de pratiques durables.

Vers une écocertification internationale des produits québécois

D’ici 2025, le Québec vise une écocertification de la part du MSC de plus de 70 % de volume de produits marins pêchés. Actuellement, plus de la moitié sont déjà certifiés. Des espèces comme la crevette nordique du golfe, le homard des Îles-de-la-Madeleine ou encore le crabe des neiges du sud du golfe en font partie. Des projets de certifications supplémentaires sont en cours.

icone représentant un livre
Marine Stewardship Council (MSC) est une certification garantissant un produit issu d’une pêche durable et respectueuse des écosystèmes.
icone représentant un livre
Aquaculture Stewardship Council (ASC) est une certification garantissant un produit issu d’un élevage ou d’une aquaculture qui préserve l’environnement et la biodiversité. En achetant les produits labélisés ASC, tu encourages également les entreprises socialement responsables.
icone représentant un livre
Ocean Wise Seafood est un guide de consommation. Les produits munis de ce logo sont évalués comme étant durables et donc recommandés pour la consommation.

... au local

Manger local est de plus en plus important pour les Québécoises et Québécois.

Dans ce contexte, les logos mettant de l’avant les produits du Saint-Laurent leur offrent une réelle valeur ajoutée. Ils distinguent visuellement ces produits de ceux qui sont importés.

Ainsi, la majorité des certifications servent à l’identification des produits et mettent en avant certaines caractéristiques comme la provenance.

Schéma représentant 12 bonhommes. 4 sont rouge foncé, 5 plus clairs et 3 autres encore plus clairs.
icone représentant un livre
En 2023, presque 3 personnes sur 4 priorisent l’achat de produit local au Québec. Parmi ceux-ci, un tiers les priorise énormément ou beaucoup.
Source : CIRANO, 2023

Fourchette bleue

Fourchette bleue est une certification d’entreprises valorisant les espèces marines du Saint-Laurent dans une perspective de développement durable et de protection de la biodiversité.

De plus, c’est aussi un écoguide pour les consommateurs afin de promouvoir des espèces marines moins connues.

Logo Fourchette bleue
icone représentant un livre
La certification Fourchette bleue est une initiative lancée en 2009 par Exploramer.

Aliments du Québec

icone représentant un livre
Qu’est-ce qu’Aliments du Québec au menu et quel est leur objectif?
Mathilde Laroche-Bougie, gestionnaire du programme, fait le lien entre information, identification des produits et consommation locale.

Informations

Durée de la vidéo : 1 minute et 59 secondes

Lieu et date de tournage : Salon Fourchette bleue 2023

Extrait d’entrevues réalisées par : Maylis Persoons, muséologue à Exploramer

Vidéaste et monteur : Guillaume Lévesque, Les productions de la Morue Salée

Personne interviewée :

  • Mathilde Laroche-Bougie, Aliments du Québec au menu

Crédit : Exploramer, 2024

Transcription

[Plan sur Mathilde Laroche-Bougie.]

Mathilde Laroche-Bougie : Mathilde Laroche-Bougie, je suis gestionnaire du programme Aliments du Québec au Menu, chez Aliments du Québec. Ça fait 4 ans que je m’occupe du programme. C’est un programme pour les restaurateurs et les institutions qui valorisent les produits d’ici.

[Musique de fond débute, plan sur le Rocher Percé puis sur le restaurant « La maison du pêcheur » vu de l’extérieur.]

Le programme, c’est ça, il a commencé en 2014 pour les restaurants, en partenariat avec l’ARQ. Puis on est rendu maintenant à 750 restaurants reconnus.

[Plans sur des préparations de cuisine, du beurre d’oursin, des morceaux de filet de poisson dans un pot puis dans une poêle.]

On valide vraiment leur menu, les ingrédients qu’ils utilisent, on va leur faire des recommandations. On va s’assurer qu’il y ait au moins 60 % de leur carte qui est en produits d’ici ou produits faits maison. On a ensuite, en 2016, créé avec Équiterre la portion du programme pour les institutions.

[Retour sur Mathilde, musique s’arrête.]

Donc, à ce moment-là, là, on va venir évaluer les recettes, on va venir évaluer leur approvisionnement, on va faire des recommandations aussi, puis on va créer des outils pour les aider à choisir les produits du Québec. Aliments du Québec et Fourchette bleue sont complémentaires, soit par le programme. Les restaurateurs qui sont certifiés Fourchette bleue, c’est quand même des restaurants pour lesquels c’est primordial de choisir le local. Donc c’est la même mission, les mêmes valeurs qu’Aliments du Québec au Menu comme programme. Donc, c’est vraiment un « fit » naturel que d’associer Aliments du Québec avec Fourchette bleue, pour que l’on puisse un peu démocratiser l’accès aux fruits de mer et aux poissons du Québec.

[Musique reprend, plans successifs de participants du salon qui discutent entre eux puis sur Mathilde goutant un produit à un stand, musique s’arrête.]

Pour que les gens puissent consommer plus local, c’est important qu’ils premièrement, soient capables de reconnaître qu’est-ce qui vient d’ici, qu’est-ce qui ne vient pas d’ici. Donc, nous, on va aider avec notre identifiant « Aliments du Québec », chez les détaillants ou même chez les distributeurs. Puis avec Fourchette bleue, ça vient encore plus préciser que le poisson ou le fruit de mer vient du Québec.

[Plans sur la bannière promotionnelle d’Aliments du Québec au menu sur laquelle est écrit : « Savourez le Québec dans toutes les occasions ».]

C’est vraiment la clé pour que les consommateurs achètent les produits du Québec. C’est vraiment l’identification, puis l’information aussi là, de mieux connaître qu’est-ce qui se passe dans nos eaux.

[Retour sur Mathilde.]

De notre côté, nous, on va venir valider la provenance des produits transformés ou des produits de producteurs ou de pêcheurs. Au niveau de la traçabilité, c’est vraiment moins ma tasse de thé. Je vais laisser ça aux professionnels. Mais oui, effectivement, il y a quand même tout un processus de traçabilité chez Aliments du Québec. Nous, on va venir vraiment valider la provenance avec des experts.

[Logo Exploramer.]

Aliments du Québec, c’est tout produit entièrement québécois ou composé d’un minimum de 85 % d’ingrédients d’origine québécoise, et ce, à condition que tous les ingrédients principaux proviennent du Québec. De plus, toutes les activités de transformation et d’emballage doivent être réalisées au Québec. Il existe une déclinaison biologique à cette marque de certification.

Logo Aliments du Québec
icone représentant un livre
Aliments du Québec est une marque de certification issue d’un partenariat avec la Filière biologique du Québec et le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV).

Aliments préparés au Québec

Aliments préparés au Québec, c’est tout produit entièrement transformé et emballé au Québec, fait d’ingrédients québécois et/ou importés. De plus, lorsque les ingrédients principaux sont disponibles au Québec en quantité suffisante, ils doivent être utilisés. Il existe une déclinaison biologique à cette marque de certification.

icone représentant un livre
Comme Aliments du Québec, la certification Aliments préparés au Québec est issue d’un partenariat avec la Filière biologique du Québec et le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV).

Logo Gaspésie gourmande
icone représentant un livre
Gaspésie gourmande met en avant le secteur bioalimentaire gaspésien depuis 1991. Aujourd’hui, cette association regroupe plus de 160 entreprises.

Gaspésie gourmande

Gaspésie gourmande est une association d’entreprises bioalimentaires de la Gaspésie. Elle met de l’avant les entreprises productrices vendant des produits bioalimentaires cultivés, élevés, cueillis, récoltés, prélevés ou pêchés en Gaspésie.

Les saveurs du Bas-Saint-Laurent

Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent est un organisme qui veut faciliter la commercialisation des produits de la région. De plus, grâce à ce logo, les consommateurs peuvent mieux identifier les produits de la région du Bas-Saint-Laurent.

Logo Saveurs du Bas-Saint-Laurent
icone représentant un livre
Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent est une initiative lancée en 1998 par les producteurs et transformateurs de la région.

Logo Le Bon goût frais des Îles de la Madeleine
icone représentant un livre
La marque Le Bon goût frais des Îles de la Madeleine existe depuis 1993.

Le Bon goût frais des Îles de la Madeleine

Le Bon goût frais des Îles de la Madeleine est une association d’entreprises mettant en valeur les produits alimentaires des Îles de la Madeleine.

Le Goût de la Côte-Nord

Le Goût de la Côte-Nord est une marque d’identification régionale des produits alimentaires de la Côte-Nord. Cette initiative promeut le tourisme gourmand et met en valeur l’identité culinaire et l’héritage multiculturel de la Côte-Nord, en plus des produits frais, naturels et respectueux de l’environnement de la région.

Logo le Goût de la Côte-Nord
icone représentant un livre
Le Goût de la Côte-Nord existe depuis 2019. La marque se veut être un sceau d’authenticité et de qualité pour les consommateurs.

Et la traçabilité?

Deux labels d’identification garantissent la traçabilité du produit.

Grâce à eux, tu peux non seulement savoir d’où vient ton produit, mais aussi quelles sont ses étapes jusqu’à ton assiette.

Fraîcheur traçable

Le sceau Fraîcheur traçable dans les poissonneries des épiceries Metro assure la traçabilité des poissons et fruits de mer, de la zone de pêche ou ferme d’élevage, jusqu’à l’épicerie. Il permet de connaître le nom scientifique de l’espèce achetée, son type de pêche ou d’élevage et sa provenance, que l’espèce soit locale ou importée.

Logo Fraîcheur traçable. Garantie de la pêche à l'assiette.
icone représentant un livre
Les consommateurs peuvent retrouver l’étiquette Fraîcheur traçable depuis 2010 dans les épiceries Metro.

Le homard de la Gaspésie

icone représentant un livre
Savais-tu que les homards de la Gaspésie sont reconnaissables?
Jean Côté, directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, nous parle de leur initiative de traçabilité et nous montre comment un consommateur peut retrouver le pêcheur du homard dans son assiette.

Informations

Durée de la vidéo : 3 minutes et 54 secondes

Lieu et date de tournage : Gaspésie, 2022

Extrait d’entrevues réalisées par : Jean-Sébastien Laliberté, muséologue à Exploramer

Vidéaste et monteur : Guillaume Lévesque, Les productions de la Morue Salée

Personne interviewée :

  • Jean Côté, Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

Crédit : Exploramer, 2024

Transcription

[Plan sur Jean Côté qui parle, en intérieur.]

Jean Côté :  Bonjour, Jean Côté, je suis directeur scientifique du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie. On est dans nos locaux, ici, à Chandler.

[Musique de fond commence, plans successifs d’une plage.]

On est à la fin de la Baie des Chaleurs, début du secteur Rocher-Percé. Et c’est un secteur où il y a effectivement beaucoup de pêcheurs de homards.

[Plan sur le rocher Percé, sur un bateau amarré à quai puis sur la mer et finalement sur une côte.]

Depuis longtemps, le Regroupement des pêcheurs agit parce qu’il veut une pêche durable. Évidemment, on est une petite pêcherie.

[Retour sur Jean, musique s’arrête.]

On est 146 capitaines propriétaires. Il y a 12 permis qui appartiennent aux 3 nations autochtones de la Gaspésie. Donc, c’est un petit volume par rapport à tout ce qu’on retrouve. Qui nous provient, ne serait-ce que des Îles-de-la-Madeleine, où on a 325 pêcheurs. Puis ensuite, c’est sans parler des milliers de pêcheurs à l’Île-du-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve.

[Musique reprend, plan sur un port, et un bateau qui arrive à quai.]

Il y a beaucoup de homards, donc. Puis il y en a une partie qui vient ici, une autre partie qui est exportée, mais ce sont des chiffres que je ne pourrais pas aller dans les détails. En 2010, déjà, on parlait de traçabilité et on a commencé à très petite échelle pour faire des essais.

[Plan sur deux hommes manipulant des cordes pour amarrer le bateau, musique s’arrête.]

Pour nous, c’était important de reprendre une place sur notre marché. Donc, on voulait redorer notre image, ramener le homard en avant-plan. Puis nous, la traçabilité, on se disait « C’est le moyen d’y arriver ».

[Plan sur des caisses transférée du bateau au camion, sur une caisse remplie de homards.]

Puis la façon qu’on avait trouvée, c’était de dire « il faut que ça soit traçable du pêcheur jusqu’au consommateur ». Parce que ce qui se passe entre les 2, pour nous, c’est très difficile de savoir qu’est-ce qui se passe.

[Retour sur Jean qui montre un médaillon.]

Il y a différents acheteurs, différents distributeurs. C’est compliqué. Mais pour nous, on disait « Ah ! L’idée, c’était de trouver un petit médaillon ». Un petit médaillon où on pouvait dire « C’est le pêcheur qui le met lui-même sur le homard à bord du bateau. Ça suit le homard jusqu’à la fin ».

[Vue du site internet avec écrit « Traçable de la mer à l’assiette » et démonstration du fonctionnement.]

Donc le consommateur, il dit « Ah ! Ça vient de la Gaspésie ». C’est certifié et il y a un numéro unique à chacun de nos pêcheurs sur le médaillon.

[Plan sur les mains de Jean, tenant un médaillon avec le logo Aliments du Québec.]

Et puis, oui, j’ai oublié le logo Aliments du Québec. On voulait dire « C’est local. C’est l’achat local. Ça vient de chez vous ».

[Vue sur les pages du site internet.]

Et le petit numéro unique à chacun des pêcheurs, qui est entré sur notre site web monhomard.ca, permettait d’aller voir son pêcheur. Moi, j’aime bien dire aux gens « Vous voyez votre pêcheur ». Cette expérience-là est plus juste une expérience culinaire de manger le meilleur homard au meilleur moment. C’est une expérience culturelle, sociale et traditionnelle parce qu’il y a un vidéo de 30 secondes de chacun de nos pêcheurs. Ça, c’était unique, puis je pense que c’est encore unique, à ce que je sache, sur le web. Cette façon-là de faire la traçabilité puis de se rapprocher des consommateurs.

[Zoom sur une vidéo présente sur le site d’un pêcheur qui pêche des homards et place le médaillon sur leurs pinces, musique reprend.]

Mais la traçabilité est là pour rester, chose certaine. Le consommateur québécois aujourd’hui la demande. Il veut savoir qu’est-ce qu’il mange. Il veut savoir que c’est durable, que c’est sécuritaire. Puis à ma grande surprise, il y a toujours des gens qui l’apprennent à chaque année que notre homard est traçable.

[Retour sur Jean.]

Donc c’est un travail de longue haleine, c’est un travail d’éducation. Puis ça me permet de faire ce que je fais ici avec toi aujourd’hui. C’est de parler de la traçabilité, parler du homard, parler de la pêche, parler de sa biologie, de son état, de l’état de la ressource. Donc, les gens sont intéressés à en apprendre plus puis à aller un petit peu plus loin que juste leur assiette.

[Plan rapprochée sur un pince de homard avec le médaillon.]

La traçabilité nous a permis vraiment de tout faire ça.

[Logo Exploramer.]

[Musique de fond s’arrête.]

Grâce au Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, le homard de la Gaspésie peut être traçable. Un médaillon présent sur les pinces des homards certifie leur origine gaspésienne et te présente même le pêcheur du homard dans ton assiette.

Logo Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie.
icone représentant un livre
Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie défend les intérêts des pêcheurs côtiers du sud de la Gaspésie et veille à la protection de la ressource pêchée, comme le homard.

Et s’il n’y a rien?

Un effort d’étiquetage reste à fournir de la part des fournisseurs et du gouvernement pour donner toutes les clés nécessaires aux consommateurs de faire des achats responsables. S’il n’y a pas de logo ou d’informations précises sur l’emballage, demande à ton poissonnier ou épicier le nom latin de l’espèce, son lieu de pêche ou encore l’engin avec lequel elle a été sortie de l’eau. Ces informations pourront te guider pour faire des choix de consommation éclairés

La traçabilité et l’identification précise des produits marins sont une caractéristique distinctive et valorisante de nos produits. C’est à encourager et à exiger.

Même les musées participent à ce travail collectif… Connais-tu Fourchette bleue?

This site is registered on wpml.org as a development site.