Vidéo animée qui explique pourquoi le Québec dépend de l’importation et de l’exportation pour ses produits marins et les raisons pour lesquelles il est important de plus développer le marché local.
[Musique commence.]
[Titre « La distribution commerciale des produits marins québécois » s’affiche avec la carte du Québec en arrière-plan.]
[Apparition d’assiettes avec de la viande sur la carte et une assiette de poissons et fruits de mer.]
Voix d’homme : Au Québec, nous sommes d’abord des consommateurs de viande.
[Graphique « Consommation par personne en 2021 » : 40,6 kg de volaille, 44,9 kg de viande rouge, 8,4 kg de produits marins.]
Les poissons et fruits de mer représentent un peu moins notre culture culinaire et ce, pour des raisons notamment historiques, de saisonnalité et logistiques.
[Retour sur la carte du Québec avec des flèches représentant l’importation et l’exportation.]
C’est un fait, la grande majorité des produits marins que nous mangeons vient d’ailleurs alors qu’inversement, ce que nous pêchons et produisons est principalement exporté.
[Données statistiques affichées.]
En 2018, 89% des produits marins consommés au Québec venait de l’importation, alors que 81% des produits pêchés ici étaient exportés. Depuis, la tendance n’a pas beaucoup changé.
[Données 2022, 89 % importés, 84 % exportés.]
Comment ça s’explique?
[Kiosque de poissonnier avec différents produits et des drapeaux de différents pays.]
Commençons par les importations. D’une part, les produits importés nous permettent de répondre à la demande durant toute l’année et de varier l’offre.
[Un homard, un crabe et une crevette apparaissent au-dessus avec des symboles de $.]
D’autre part, ces produits sont souvent plus abordables comparés aux produits marins locaux. Les règlementations moins strictes, le coût d’exploitation moins élevé et la saisonnalité moins présente font en sorte que le prix de vente des produits internationaux est inférieur, même en ajoutant le transport.
[Podium sous-marin avec un homard et un crabe des neiges dessus.]
Pour accentuer davantage cet écart, les espèces québécoises les plus populaires sont le homard et le crabe des neiges, deux produits haut-de-gamme dont le prix est, par conséquent, plus élevé.
[Apparition d’un phoque, d’un poisson rouge, d’algues et d’un poisson à côté du podium.]
Pourtant, il existe bien d’autres poissons et fruits de mer québécois qui pourraient convenir à tous les portefeuilles.
[Vue sur une carte du monde et les années qui défilent depuis 1600. Des flèches partent du Québec.]
Du côté des exportations, notre modèle commercial s’est développé il y a des centaines d’années avec la vente aux marchés internationaux. Ce système bien rôdé est considéré, encore aujourd’hui, comme le plus profitable.
[Zoom sur le Québec avec des flèches qui tournent autour.]
Pourtant, développer le marché intérieur et renforcer son autonomie alimentaire devient une priorité, pour 3 raisons.
[Affichage « Dépendance aux marchés internationaux ». Les flèches qui partaient du Québec sont coupées.]
D’abord, pour ne plus dépendre des marchés internationaux.
[Graphique de la valeur des exportations qui diminuent de 21,2 % lors de la pandémie en 2020.]
Il suffit d’une guerre, d’un embargo ou d’une pandémie, par exemple, pour se retrouver mal pris, avec peu de solutions alternatives pour vendre nos produits.
[Affichage « Fixation des prix ». Retour sur la carte du monde et les devises de différents pays affichées.]
Ensuite, avec un système basé sur l’exportation, c’est le marché international qui fixe le prix pour toute l’industrie. Il en découle parfois une certaine incohérence entre les tarifs adoptés et le coût réel de production.
[Affichage « Soutien à l’économie locale ». Zoom sur le Québec avec des camions qui suivent un chemin.]
Finalement, pour soutenir l’économie locale et ainsi diminuer notre impact environnemental grâce au développement de circuits de distribution courts.
[Des assiettes de fruits de mer avec un drapeau international. Le drapeau change pour celui du Québec.]
L’idée n’est pas de changer complètement notre façon de faire. Il s’agit plutôt de permettre au Québec d’utiliser davantage et en priorité ses propres ressources avant de se tourner vers l’importation et l’exportation.
[Disparition des assiettes, image d’un homard, d’une algue et d’un oursin.]
Nos produits de la mer sont d’une grande qualité et bien appréciés dans le monde.
[Grosse punaise sur le Québec.]
Et si nous en profitions plus ici?
[Une réalisation de « Logo Exploramer », production vidéographique « Logo Simbioz ».]
[Musique s’arrête.]